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LÉGENDES

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La légende du moine belliqueux

Cette légende avance que le moine Pakmei fut un renégat du temple de Shaolin du Sud 南少林寺, situé au Fujian福建. Suite à certaines querelles avec ses coreligionnaires, Pakmei aurait quitté Shaolin et se serait rendu sur le Mont Emei 峨眉山 dans la province du Sichuan 四川 ou il aurait créé sa boxe mixant ensemble les techniques externes d’obédience Bouddhiste et interne provenant du Taoïsme. Fort de sa nouvelle technique, il aurait alors mené une offensive meurtrière sur Shaolin, incendiant le temple pour le compte de l’Empereur qui considérait que ce dernier était le bastion d’une rébellion antigouvernementale.

La légende du moine aux sourcils blancs

La seconde légende, antinomique, place le moine Pakmei, ainsi que quatre de ses coreligionnaires, en rescapé de la fameuse attaque du Shaolin du Fujian par les troupes de l’Empereur. Le moine, caché et protégé par ses élèves, n’utilisa plus son nom réel, et le surnom de « Sourcil Blanc » lui fut alors attribué en raison de son apparence.

Les deux légendes s’accordent sur le fait que le style serait ensuite descendu dans la province du Guangdong 广东 dans le sud de la Chine ou il aurait fleuri dans le temple bouddhiste Guangxiao Si 广孝寺 de Canton 广州 sur trois générations.   

Bien qu’aucune de ces deux légendes ne soit historiquement véridiques, elles alimentent toutes deux l’imaginaire poétique du pratiquant. L’image d’un moine rebelle invincible contribue à porter les notions de courage et de détermination essentiels au combat. Le système et ses pratiquants jouissent toujours aujourd’hui d’une réputation sulfureuse puisque, au-delà de la mystique entourant le Pakmei, ce dernier fut, concernant la lignée de Cheung Lai Chuen, historiquement utilisé par les triades hongkongaises après la Seconde Guerre mondiale

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